Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
Pour l'instant, les quatre séparatistes accusés de sédition s'en tirent bien. Ils n'ont pas été retenus dans les tribunaux, ce vendredi 6 octobre 2017. Mais, sur eux, pèsent des accusations très graves. En particulier celle de sédition, ne pas avoir obéi à l'autorité judiciaire le jour du référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre, un chef d'accusation qui peut supposer jusqu'à quinze ans de prison.
Josep Lluis Trapero, le Major des Mossos, le chef la police autonome de Catalogne, affirme avoir obéi aux ordres, et ce, alors que beaucoup accusent les Mossos d'avoir laissé les gens voter et de ne pas avoir suffisamment aidé la garde civile et la police nationale.
Quant à Jordi Cuixart et à Jordi Sanchez, ils risquent aussi gros car leurs associations respectives sont celles qui ont organisé toutes les manifestations de colère à Barcelone et ailleurs, après la consultation. Eux aussi sont donc accusés de ne pas avoir respecté les ordres des juges et d'avoir aussi favorisé la désobéissance envers les pouvoirs de l'Etat espagnol.