Le troisième plan d'aide à la Grèce depuis 2010, un plan qui court jusqu'en 2018, sera le dernier auquel le FMI participera, selon Wolfgang Schauble. Car les règles du FMI ne correspondent pas, dit-il, à un pays membre d'une union monétaire comme la zone euro.
En effet le désaccord persiste entre le FMI et les créanciers européens de la Grèce, Allemagne en tête, sur la nécessité d'alléger la dette grecque qui atteint 180% du PIB, afin de lui permettre de sortir de la crise.
Ferme sur cette question, le ministre allemand reconnait cependant qu'aide financière et austérité n'ont pas jusqu'ici résolu le problème de la Grèce. Il espère cependant qu'une solution sera trouvée d'ici l’année prochaine.
Il prône notamment la transformation de l'actuel Mécanisme européen de stabilité en véritable fonds monétaire européen. Il devrait permettre de répondre aux besoins des pays de la zone euro, en se passant du FMI et en attendant que la Grèce puisse recommencer à faire appel aux marchés internationaux de capitaux.