Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Après sa rencontre avec le Premier ministre grec, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a commencé par rappeler pourquoi un accord sur la dette grecque et sur le versement d’une nouvelle tranche d’aide est capital.
« Il est important pour la Grèce, pour le peuple grec qui a fait des efforts très importants depuis plusieurs mois, qui a rempli un certain nombre de ces obligations sur les questions de salaire, sur les questions fiscales, sur les questions de retraite. »
Pour Bruno Lemaire, les échéances de remboursement de la dette, c’est-à-dire le calendrier de ces remboursements, doit être adapté à la réalité de l’économie grecque pour ne pas la plomber :
« C’est à dire que plutôt que de figer les choses définitivement en disant, la croissance sera tant, et ça ne bougera pas ; l’échéancier, ce sera tant et ça ne bougera jamais, de toute éternité. Essayons de mettre un peu plus de souplesse. Nous regarderons quels seront les résultats de la croissance et en fonction de ces résultats de la croissance, on se donne la possibilité de réévaluer les autres données. »
Si les Grecs veulent absolument une solution à leur dette, pour Bruno Le Maire, il sera plus difficile de convaincre son homologue allemand Wolfgang Schäuble. Il refuse toute négociation sur la dette avant 2018, après les élections du Bundestag, le Parlement allemand.