Avec notre correspondante à Rome, Sarah Bakaloglou
« Je vais me constituer prisonnier, parce que je crois en la justice », a réagi l'ancien capitaine du Costa Concordia après l'annonce de la décision.
Ce vendredi matin, devant la Cour de cassation, les avocats du capitaine italien ont plaidé une dernière fois. « Oui, Francesco Schettino avait changé la route pour se rapprocher de l'île du Giglio, pour faire plaisir à un membre de l'équipage. Mais l'ancien commandant n'avait pas voulu aller aussi près des côtes italiennes », ont-ils défendu. Et selon la défense, personne de l'équipage ne l'a informé de la position du navire.
Le comportement du capitaine en cause
Des arguments qui n'ont pas convaincu les juges. Car en dehors des mauvaises manoeuvres, c'est le comportement du capitaine qui a frappé l'Italie. Francesco Schettino avait été un des premiers à quitter le navire de croisière le 13 janvier 2012 au soir, après l'accident. Celui que les médias italiens surnomment « l'homme le plus détesté d'Italie » avait alors expliqué qu'il était tombé dans une chaloupe par la force de gravité.
Plusieurs plaintes ont été déposées en Italie, en France ou encore en Allemagne par les survivants. Mais tous n'ont pas encore été indemnisés.