Menace de sanctions contre les pays de l'UE qui n'accueillent pas de migrants

La Commission européenne a durci le ton jeudi face aux Etats membres de l'Union européenne, en menaçant de sanctions ceux qui refusent d'accueillir des réfugiés. Par rapport au chiffre initialement prévu, moins de 10% des migrants qui devaient être répartis entre différents Etats de l’Union ont effectivement trouvé un pays d’accueil.

Pour aider la Grèce et l’Italie, submergées par l’afflux de migrants, les autres pays européens s’étaient engagés en 2015 à en répartir jusqu’à 160 000 en deux ans.

Or, selon la Commission européenne, seulement 13 500 demandeurs d’asile ont pour l’heure été accueillis par d’autres Etats membres. Certes, le pacte migratoire conclu avec la Turquie a fait considérablement chuter les arrivées en Grèce, mais il reste environ 20 000 personnes éligibles à une relocalisation en Grèce, et plus de 5 000 en Italie.

Toutefois, même ce total de moins de 30 000 personnes restant à répartir dans l'Union ne sera pas atteint au rythme actuel. Selon la Commission, sept pays « refusent toujours de participer au programme », ou « n'y prennent part que dans une mesure très limitée ».

L'exécutif européen a prévenu qu’il « n'hésiterait pas » à lancer des procédures d'infraction contre les pays refusant d'accueillir des demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce.

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