De notre bureau à Bruxelles,
Il s’appelle OSV et il est la cible de toutes les critiques. Ce « logiciel de soutien électoral » ou « ondersteunend software verkiezingen » est une sorte de tableur utilisé pour compter les bulletins.
Son problème, c’est qu’il est terriblement vieillot, qu’il est mal protégé contre le piratage et surtout qu’il peut être installé sur n’importe quel ordinateur même ceux qui tournent avec des systèmes d’exploitation archaïques - entendez de plus de 15 ans - comme XP par exemple. Les bulletins seront donc à nouveau comptés à la main, une décision qui rappelle à tous ici le feuilleton du vote électronique.
Alors que les Pays-Bas avaient été parmi les premiers à installer des ordinateurs de vote qui équipaient 90% des bureaux, les Bataves ont décidé en 2008 que le système était trop facile à pirater et y ont renoncé définitivement. Un groupe d’activistes avait même vu le jour avec le slogan « nous ne faisons pas confiance aux ordinateurs de vote ».
Les Néerlandais, qui se trouvent généralement en pointe des innovations de toutes sortes, sont donc désormais entièrement revenus au crayon rouge et au papier.
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