Croissance, migrants... Barack Obama affiche son soutien à la Grèce

C’est la première étape de son dernier voyage en Europe. Barack Obama est arrivé ce mardi matin en Grèce pour y rencontrer le président Prokopis Pavlopoulos, puis le Premier ministre Alexis Tsipras un peu plus tard. A l'issue de leurs premiers entretiens, les deux présidents ont pris la parole.

Sur les marches du palais présidentiel, Barack Obama et le président Prokopis Pavlopoulos ont pris la parole à l'issue de leur entretien, rapporte notre correspondante à Athènes, Charlotte Stievenard. Le président américain a notamment souligné la bonne relation que les Etats-Unis entretiennent avec la Grèce.

Tout en reconnaissant que la Grèce avait eu des défis importants à affronter ces dernières années, Barack Obama a renouvelé son soutien politique à la restauration de la croissance et de l’optimisme. « L'austérité seule ne peut pas amener la prospérité, a prévenu le président américain. Il sera important, en ce qui concerne l'allègement de la dette et d'autres stratégies adaptées, d'aider les Grecs dans cette période d'adaptation. » « Nous croyons qu'une Europe forte, prospère et unie n'est pas seulement bonne pour les peuples de l'Europe mais aussi bon pour les Etats-Unis », a assuré Barack Obama.

Le président américain a aussi parlé des questions d’immigration. Barack Obama considère qu’il faut maintenir ce partenariat avec la Grèce pour gérer ce dossier de la bonne façon. Le monde est « reconnaissant » à la Grèce « pour sa compassion humanitaire, et la manière dont la Grèce a géré la crise des réfugiés », a assuré le président américain, ajoutant qu'« il est important que nous ne laissions pas un seul pays porter l'entier fardeau de ces défis ».

C’est aussi ce qu’a souligné le président grec Prokopis Pavlopoulos, qui a indiqué de son côté espérer que la bonne relation qu’il entretenait avec le président Barack Obama se poursuivra avec son successeur, le futur président américain Donald Trump. Et enfin, le président grec a rappelé les enjeux importants de politique nationale grecque, notamment la question chypriote, mais aussi la question du nom de l’ancienne République yougoslave de Macédoine.

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