Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Il ne s'agit pas de diviser l'Europe en petits groupes d'intérêt, répète-t-on côté grec et côté français. Mais il est vrai que sur certains sujets, comme la crise migratoire, les pays qui se réunissent ce vendredi à Athènes ne partagent pas le point de vue d'un autre groupe, celui de Visegrad. Ce dernier regroupe la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie.
Pour les Grecs, la gestion solidaire de cette crise migratoire sera donc un point important des discussions. Mais Athènes compte aussi mettre l'accent sur l'économie. En plus de rassembler des pays géographiquement liés, dont deux des trois principales économies du continent (France et Italie), ce mini-sommet regroupe des pays dont le taux de chômage est très haut pour certains, avec des dettes importantes pour d'autres, tous étant touchés par la crise à des degrés divers.
Les Français devraient quant à eux insister sur l'une de leurs préoccupations centrales, à savoir le renforcement de la sécurité intérieure et extérieure. Un sujet qui concerne aussi plusieurs pays méditerranéens proches de pays en guerre. Pas de décision concrète attendue lors de cette rencontre en revanche. C'est une préparation avant le sommet européen de Bratislava, qui aura lieu la semaine prochaine.