avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
C'étaient mercredi soir les dernières « vigies de la démocratie », ces rassemblements quotidiens partout en Turquie, depuis la nuit du 15 juillet ; depuis l'appel du président turc à sortir dans les rues, lorsque les putschistes ont tenté de prendre le pouvoir.
Des rassemblements en musique, avec des chansons à la gloire, du président, du « commandant en chef » Recep Tayyip Erdogan, organisées notamment sur la place Taksim, un lieu symbolique historiquement utilisé en Turquie par les mouvements de gauche.
Depuis le 15 juillet les autorités avaient encouragé ces manifestations. Les transports publics d'Istanbul par exemple étaient gratuits en soirée pour permettre au plus grand nombre de venir défendre « la démocratie turque ».
Avec la fin de ces manifestations quotidiennes, le pouvoir turc indique que le premier chapitre de l'après-putsch est terminé. Il reste à voir comment le régime voudra maintenant capitaliser sur le soutien populaire de Recep Tayyip Erdogan.