Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
« Nous avons dit quelle était notre position, elle ne change pas », affirme ce lundi 8 août une porte-parole de Jean-Claude Juncker. Le président de la Commission européenne a été catégorique, il y a quelques jours. « Le rétablissement de la peine de mort aurait pour conséquence la rupture immédiate des négociations sur l'adhésion de la Turquie a l'Union », a-t-il déclaré.
« Ne pas briser la démocratie »
Les responsables des institutions européennes semblent habitués désormais aux sorties du président turc, « je n'ai rien à ajouter », déclare un représentant du Conseil européen. Après la vaste purge en Turquie, le président du Parlement européen a appelé le gouvernement turc « à ne pas briser la démocratie et les droits fondamentaux ».
Ligne rouge
« Des décisions arbitraires ne sont pas acceptables dans un pays candidat à l'adhésion à l'UE », a dit Martin Schulz. Pour l'Union, le rétablissement de la peine de mort est une ligne rouge a ne pas franchir. Le ministre des Affaires étrangères autrichien veut lancer le débat sur l’arrêt des négociations avec la Turquie lors du prochain Conseil européen le 16 septembre.