Avec notre bureau de Bruxelles,
Toute langue officielle d’un pays membre de l’UE est automatiquement langue officielle de l’Union, ce qui fait qu’il y en a actuellement 24. Dans les faits cependant, seuls l’anglais, le français et l’allemand servent de langue de travail dans les institutions européennes.
Le départ du Royaume-Uni ne mettrait toutefois pas fin au statut de langue officielle de l’anglais, car il est parlé dans deux autres Etats membres : l’Irlande et Malte.
Cependant, les Constitutions de ces deux pays reconnaissent la primauté, respectivement de l’irlandais et du maltais, sur l’anglais. Dans l’Union européenne en cas de Brexit, l’anglais serait donc simplement la langue facultative d’environ cinq millions de citoyens.
Mais pas d’excessif triomphalisme pour autant pour les francophones. Dans les échanges oraux entre fonctionnaires européens, on continuera longtemps encore à s’exprimer dans un parler étrange et hermétique, concocté à base de notions juridiques mal traduites, de jargon économique et financier et d’expressions supposées à la mode outre-Atlantique, le tout bardé de mots français et allemands. Ils appellent cela l’anglais.