Avec notre envoyée spéciale à Londres, Béatrice Leveillé
David Cameron a lancé un appel vibrant aux retraités anglais fervents partisans du Brexit en leur demandant de penser aux générations futures. « Dans l'isoloir, vous serez seul avec vous-même, en train de prendre une décision qui affectera votre avenir, l'avenir de vos enfants et de vos petits-enfants », a-t-il déclaré devant le 10 Downing Street.
Le vote pour le retrait sera irréversible pour le Premier ministre britannique qui a reçu un soutien de poids, celui de l'ancien capitaine de l'équipe de football d'Angleterre David Beckham. Il a choisi le camp du maintien dans l’union justement pour ses enfants et ses petits-enfants, il pense que les Britanniques doivent affronter les problèmes internationaux ensemble et non pas seuls.
De leur côté, les partisans du retrait continuent à penser qu’il est impossible de contrôler l’immigration en restant au sein de l’Union européenne. L'UE qui fait de la libre circulation des personnes sa priorité.
Ce mardi soir, la balle sera dans le camp de Boris Johnson, l’ancien maire de Londres, qui prône la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, il s’exprimera sur la BBC aux côtés de Sadiq Khan, le travailliste pro-européen qui lui a succédé.
A 48 heures du référendum sur la place du Royaume-Uni dans l'Europe, les sondages donnent les deux camps au coude à coude malgré une remontée assez nette des intentions de vote pour le maintien dans l’Union. Les moins de 30 ans sont à 75 % en faveur du maintien et pour les plus de 60 ans, c’est exactement l’inverse.