Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
C'est sous un soleil radieux que les élus de La Courneuve, Nanterre ou encore Trappes ont visité Molenbeek : l'église Saint Jean-Baptiste, le marché de la place communale, les bords du canal.
La bourgmestre est ravie de la venue des représentants de banlieue parisienne. « C’est pour montrer que Molenbeek ce n’est pas l’image que peuvent en avoir les Français. C’est une ville qui a ses difficultés, mais qui a aussi ses atouts. Je pense que si cette coopération n’existe pas, c’est l’Europe qui va droit dans le mur », souligne Françoise Schepmans.
Premières impressions après quelques pas dans la ville : « Là tout de suite, maintenant, j’ai envie de dire qu’il y a très peu de mixité. Ce sont des gens majoritairement issu du Maghreb qui sont présents à Molenbeek. C’est vrai que la mixité est quelque chose d’extrêmement important parce qu’on ne peut pas parler de vivre ensemble si on ne connait pas déjà l’autre », explique Mama Sy, adjointe au maire, déléguée à la Jeunesse, à Etampes.
→ A (RE) LIRE : Belgique: Molenbeek part en guerre contre la radicalisation
Les élus abordent aussi le problème commun de la radicalisation. Il s'agit de trouver des solutions franco-belges. « On est sur un problème européen clairement et c’est le constat que l’on a pu faire. On parle de socialisation, on parle de paupérisation, on parle de jeunes repliés sur eux-mêmes », ajoute Mama Sy.
Et pour poursuivre ces échanges, la semaine prochaine, ce sont des jeunes de Molenbeek qui se rendront à Paris.
→ A (RE) ECOUTER : Grand reportage - Molenbeek, nouveau Londonistan : préjugé ou réalité?