Selon l'une de ces sources, quatre journalistes français - Didier François, Pierre Torrès, Edouard Elias et Nicolas Hénin - ont affirmé qu'un de leurs geôliers était nommé Abou Idriss. « Nicolas Hénin a identifié formellement » cet Abou Idriss comme étant Najim Laachraoui, a confirmé son avocate maître Marie-Laure Ingouf, après des informations dévoilées par le Journal du dimanche et Le Parisien.
Les ex-otages, libérés en avril 2014 après dix mois de captivité, avaient déjà identifié deux de leurs geôliers : le Français Mehdi Nemmouche, tueur présumé du Musée juif de Bruxelles en mai 2014 (4 morts), et un autre Français, Salim Benghalem, proche des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris (17 morts).
Décrit comme « un bon élève, sans problème disciplinaire », Laachraoui, 24 ans, a rejoint l'organisation Etat islamique en Syrie en février 2013, selon le parquet belge. Sa trace réapparaît le 9 septembre 2015, deux mois avant les attentats de novembre à Paris (130 morts), lors d'un contrôle routier à la frontière austro-hongroise, au côté notamment de Salah Abdeslam, suspect-clé de ces attentats, arrêté le 18 mars.
Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été l'artificier de ces attentats, voire l'un des coordinateurs, et d'avoir été en liaison téléphonique avec certains des kamikazes du 13 novembre.
(Avec AFP)