De notre bureau de Bruxelles,
À l’issue de ce premier Conseil Otan-Russie depuis 22 mois, les désaccords restent profonds entre les alliés et Moscou, selon le secrétaire général de l’Alliance atlantique Jens Stoltenberg. C’est en particulier le cas pour l’Ukraine, un des trois sujets centraux de cette réunion au cours de laquelle les alliés ont répété, comme ils le font depuis l’annexion de la Crimée en mars 2014, qu’ils la considéraient toujours comme illégale.
Malgré tout, Russes et alliés sont tombés d’accord sur la nécessité d’une application urgente des accords de Minsk, d’un respect du cessez-le-feu en Ukraine orientale et d’un déploiement d’observateurs pour le faire respecter.
Eviter de nouveaux incidents
De la même façon, les alliés et les Russes se renvoient la responsabilité pour l’escalade militaire en Europe orientale. En revanche, ils sont tombés d’accord sur la nécessité de rouvrir les communications entre armées avec l'objectif de rompre avec la multiplication actuelle des incidents et des interceptions d’avions de chasse.
L’affirmation du besoin commun « de transparence, de confiance et de prévisibilité est le résultat tangible de cette reprise du dialogue politique, une première pierre », espère-t-on des deux côtés pour un retour à une certaine stabilité.