Avec notre bureau à Bruxelles
Sur le compte Twitter de l'aéroport, nombreux sont les voyageurs qui veulent savoir s'ils vont pouvoir prendre leur avion mercredi à Zaventem. « Nous vous informerons dès que possible », répond Brussels-Airport.
Le test grandeur nature s'est terminé en fin d'après-midi, il faut maintenant faire le bilan de cet exercice. 800 volontaires, des employés de l'aéroport, ont testé les lieux, vérifié si les trajets mis en place pour les passagers entre les comptoirs d'enregistrement provisoires et les contrôles des bagages à main sont efficaces. Ils sont passés par toutes les étapes habituelles pour prendre un avion.
Les conditions de sécurité doivent être réunies pour une réouverture partielle. De nouvelles mesures entourent en effet les aéroports belges depuis les attentats : parkings express fermés et contrôle des bagages avant l'accès au terminal.
Les compagnies ont dérouté leurs vols vers Liège, Charleroi, Ostende : des aéroports régionaux débordés, avec en conséquence d'importants retards sur les vols. Des compagnies low-cost déroutent également leurs avions vers Lille, en France. Des navettes gratuites ont été mises en place pour se rendre dans ces aéroports.
En ce qui concerne les conséquences économiques, la compagnie Brussels Airlines annonce une perte de cinq millions d'euros par jour depuis la fermeture de Bruxelles-Zaventem. « Il est encore trop tôt pour chiffrer les pertes financières liées a la fermeture », affirme pour sa part le PDG de Brussels-Airport. La reprise qui devrait intervenir dans les prochains jours sera limitée à 20% de l'activité. Il faudra des mois pour un retour à la normale.