Avec notre correspondant au Vatican, Antoine-Marie Izoard
Les pensées du pape François sont allées tout particulièrement vers la Syrie, ce dimanche 27 mars lors de la traditionnelle messe de Pâques. Le souverain Pontife a déploré le « triste cortège de destructions, de mort, de mépris du droit humanitaire » dans ce pays qu’il a dit « déchiqueté par un long conflit ».
Alors, après l’échec des premières négociations tenues sous l’égide de l’ONU, il a souhaité que les efforts diplomatiques en cours pour mettre fin à la guerre puissent recueillir des « fruits de paix ».
Le pape a également invité les fidèles à une grande « proximité » avec les victimes du terrorisme. Un terrorisme qualifié de « forme aveugle et atroce de violence qui ne cesse de répandre le sang innocent en diverses parties du monde ». Il a alors mentionné les récents attentats en Belgique, en Turquie, au Nigeria, au Tchad, au Cameroun, ou encore en Côte d’Ivoire.
Avant de prononcer, depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, la traditionnelle bénédiction « urbi et orbi », le regard du pape s’est tourné vers l’Ukraine, l’Irak, le Yémen, le Burundi ainsi que le Soudan du Sud, où il a souhaité la paix.
L'evêque de Rome n’a pas oublié la situation des réfugiés, qui fuient « la guerre, la faim, la pauvreté et l’injustice ». Dans une allusion à la fermeture de certaines frontières en Europe, en particulier, il a alors pointé du doigt le « refus » de ceux qui pourraient offrir aux migrants « un accueil et de l’aide ».
→ Le discours du pape François en français et en intégralité