Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
À Rome, où l’année sainte de la Miséricorde s’achèvera fin novembre, les quartiers les plus touristiques ou proches du Vatican, les gares et les TGV, ainsi que les stations de métro et les aéroports, sont les lieux les plus contrôlés, avec 5 000 carabiniers et policiers déployés en renfort, sans compter les unités cynophiles et les tireurs d’élite.
Ce déploiement de forces de l’ordre indique clairement l’attention prêtée à la sécurité des habitants de Rome et des touristes. Selon le gouvernement, l’Italie ne serait pas visée, pour l’instant, par une menace spécifique, mais les autorités misent sur la prévention.
Saison touristique
Il est vrai que Rome est loin d’être une ville désertée par les touristes. Ce samedi, la via del Corso, la rue la plus commerçante du centre historique, était littéralement embouteillée par les piétons. Idem pour la place Saint-Pierre. Sous un beau soleil, on a observé de longues files d’attente en direction de la basilique. D’autant plus longues que chaque visiteur doit ouvrir son sac et passer sous des détecteurs de métaux.
Ce dimanche, des dizaines de milliers de fidèles sont attendus au Vatican pour la traditionnelle messe de Pâques et la bénédiction « urbi et orbi » du pape François. Un rassemblement à ciel ouvert, sous la protection des spécialistes de l’anti-terrorisme.
→ A (re)lire : Italie: à l’approche de Pâques, le pays relève son niveau de sécurité