Des mesures exceptionnelles seront prises lors d’évènements particulièrement importants. Par exemple : une interdiction de survoler certains sites et une procédure spéciale pour prendre le contrôle de drones inconnus sont mises en place. Les mesures décidées seront appliquées jusqu’au 20 novembre 2016.
Calme, mais conscient des risques, le préfet de Rome a tenu à souligner que ce jubilé sera le premier au temps du groupe Etat islamique. D'où les niveaux de sécurité plutôt élevés. La Ville éternelle sera surveillée par près de 5000 policiers et carabiniers. Auquel s'ajoutent des militaires avec leurs fusils d'assaut en bandoulière.
Pour Marie, une Niçoise venue en pèlerinage, cette situation n'a rien d'angoissant : « Au Vatican, on a passé des contrôles de police avant de rentrer à la basilique. On enlève son manteau, on passe sous un portique, et la fouille ce n'est pas gênant. »
Parmi les 1000 points sensibles sous protection, la place Saint-Pierre est de fait le lieu le plus blindé. En témoigne l'obligation à partir de ce 8 décembre de réserver par internet un ticket pour entrer au Vatican. Sur le plan rituel, certains prennent quelques précautions, comme François, gérant d'une libraire française : « Faire une vitrine sur les problématiques du jihadisme en France et dans le monde, je ne suis pas sûr que ce soit très malin, ce serait ajouter de l'inquiétude au stresse ambiant. »
Et parmi les Romains, 500 adhérents à l'association Défendons l'Italie du terrorisme ont participé à une formation dite de citoyens vigilants avec le concours de policiers bénévoles.