Dans son rapport, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), recommande un renforcement du contrôle médical et psychologique des pilotes afin d'améliorer la sécurité des vols.
Après l'accident, les premières enquêtes avaient révélé que le copilote de la Germanwings, Andreas Lubitz, avait des antécédents de dépression grave. Il aurait consulté plusieurs médecins pendant les mois qui ont précédé l'accident. Mais aucun d'entre eux n'a alerté les autorités aéronautiques ou son employeur.
« Des règles plus claires sont nécessaires pour définir quand il peut être exigé de rompre le secret médical pour préserver la sécurité publique, en particulier lorsque des patients sont des pilotes et qu’ils sont donc susceptibles de transporter des passagers », a commenté Arnaud Desjardins, expert au BEA.
En revanche, le BEA ne fait pas mention d'une disposition préconisée auparavant par l'Agence européenne de sécurité aérienne concernant la présence en permanence et obligatoire d'une deuxième personne dans le cockpit. Mais la plupart des compagnies aériennes en Europe appliquent déjà cette mesure depuis le crash de la Germanwings.