Il aura fallu 28 jours pour récupérer l'ensemble des débris de l'avion. Car l'Airbus s'est écrasé en montagne dans une zone escarpée difficile d'accès. Les gendarmes ne pouvaient accéder au lieu du crash que par hélicoptère ou à pied. Leurs opérations étaient donc soumises aux conditions météorologiques.
Autre difficulté, la violence du crash a fait exploser l'avion en une multitude de petits morceaux. Certains débris ne mesuraient que quelques centimètres carrés. « J'ai eu l'impression que la montagne avait littéralement avalé l'avion » confiait, au moment du drame, un riverain qui avait pu se rendre sur place et qui avait eu du mal à distinguer les morceaux de l'appareil dans le paysage.
Ce sont en tout près de 40 tonnes de débris qui ont été récupérées sur une zone d'un hectare et demi. Ils sont désormais entreposés dans un hangar à quelques kilomètres de là et seront examinés par les enquêteurs, même si les éléments dont ils disposent actuellement n'orientent pas vers un incident technique. L'analyse des boîtes noires a mis en cause le copilote, soupçonné d'avoir volontairement heurté la montagne.