Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
Plus de policiers dans les rues, c'est la réponse du Premier ministre turc à l'attentat de mercredi.
Ahmet Davutoglu a réuni les principaux responsables de la sécurité nationale samedi soir, pour mettre en place un nouveau programme anti-terroriste, donnant notamment plus de pouvoirs et de visibilité aux forces de l'ordre : « Nous allons faire des changements importants et adopter des mesures supplémentaires en matière de sécurité, étant donné que la situation a changé. Nous allons évaluer les conditions de sécurité à l'intérieur du pays et apporter des réponses, province par province et ville par ville ».
Vingt-deux personnes sont désormais en garde à vue suite à l'attentat d'Ankara, et le Premier ministre Davutoglu persiste et signe, ce sont les milices kurdes de Syrie, les YPG, avec l'aide du PKK, qui sont responsables de l'attentat.
Il insiste pour que les Américains cessent leur soutien à ces groupes dans leur lutte contre l'Etat islamique. Une requête pas vraiment entendue pour le moment à Washington. Barack Obama a demandé aux milices kurdes et à la Turquie de faire preuve de retenue.