Avec notre bureau à Bruxelles,
► L'Union européenne doit d'abord tenter de freiner l’afflux simultané de migrants qui sature complètement les possibilités d’accueil des pays européens, en particulier ceux du sud, géographiquement en première ligne. Ce défi-là explique les accords que l’UE vient de passer avec la Turquie, critiqués à Bruxelles par les uns pour des raisons de principe, mais soutenus par d’autres au nom de l’urgence absolue.
► Le deuxième défi, c’est précisément d’accroître les capacités d’accueil, principalement mais pas exclusivement en Grèce et en Italie, dans les centres de résidence de court séjour, répondant aux normes sanitaires européennes.
► Ensuite, il faut « faire le tri » dans ces centres, entre ceux qui ont un droit légitime à la protection internationale et ceux qui n’ont aucune chance d’obtenir le statut de réfugié au sens des Nations unies.
► Quatrième défi : renvoyer rapidement ces derniers dans leur pays d’origine, sans avoir à attendre qu’on organise au coup par coup l’expulsion de ces clandestins ni que l’on se heurte au refus des autorités de leur pays de les réadmettre.
► Enfin, l'Union européenne doit procéder à la répartition équitable des réfugiés parmi les 28 pays de l’Union européenne. Et ce défi-là n’est pas le moindre.