Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Le Premier ministre grec s'est d'abord rendu sur l'île de Chios. Il a visité l'ancienne usine dans laquelle un centre d'enregistrement est en cours de construction. Il s'est ensuite rendu sur l'île de Leros où, cette fois, un ancien hôpital psychiatrique a été choisi comme structure.
Pour Alexis Tsipras, la mise en place des cinq centres d'enregistrements sur les îles suit son cours. Ils doivent permettre de sélectionner les réfugiés qui pourront être relocalisés dans d'autres pays. Le Premier ministre grec demande donc à ses partenaires européens de remplir leurs obligations. Sur les 66 000 relocalisations prévues, une centaine seulement ont eu lieu, selon lui. C'est donc pour l'instant à la Grèce de porter le poids de la crise migratoire.
Une mission rendue plus difficile par la décision des pays des Balkans de ne laisser passer que les Syriens, les Irakiens et les Afghans. Pour le Premier ministre grec, l'Union européenne doit aider la Grèce à renvoyer les autres migrants bloqués sur place.
Alexis Tsipras a également appelé à vérifier que la Turquie applique bien l'accord conclu avec l'Union européenne en réduisant les flux de réfugiés. S'ils sont moins nombreux par rapport à cet été, 100 000 personnes ont tout de même débarqué sur les côtes grecques en novembre.