Avec notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche
C’est au début de la nuit que la Crimée s’est retrouvée sans électricité. La péninsule de la mer Noire, qui a été rattachée de manière controversée à la Fédération de Russie, reste dépendante de l’Ukraine - c’est son espace économique naturel.
Sur le continent, dans la région de Kherson, quatre lignes à haute tension alimentent la Crimée. Aujourd’hui elles sont toutes hors service, apparemment victimes de sabotages. La responsabilité de ces actes reste floue.
Générateurs en marche
Depuis cette nuit, la Crimée se retrouve donc plongée dans le noir. L’état d’urgence a été instauré. Le ministère russe des Situations d’urgence a indiqué que les générateurs de la péninsule ont été mis en marche, notamment pour alimenter les hôpitaux et les établissements d’urgence. Au milieu de la nuit, certaines villes comme Simféropol et Yalta étaient partiellement connectées.
Les autorités locales assurent pouvoir fournir un tiers seulement des besoins en électricité de la péninsule. Le Premier ministre de Crimée, Sergueï Aksionov, considère qu’il s’agit d’un « acte terroriste ». En raison de l’état d’urgence, la journée de lundi ne sera pas travaillée.