Avec notre envoyé spécial à Athènes, Florent Guignard
François Hollande a commencé son discours avec un gros retard, un discours axé sur le « destin commun » de la France et de la Grèce. C’étaient les mots du général de Gaulle lorsqu’il était venu à Athènes en 1963 et rien n’a changé depuis, selon François Hollande. C’est le message principal de cette visite.
François Hollande est revenu devant la Vouli sur la crise de cet été. C’est lui qui avait convaincu le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, de signer l’accord du 13 juillet. « Cette signature, elle a montré l’attachement indéfectible de la Grèce à l’Europe », a dit le président français. C'est le message : « L'Europe ne serait pas l'Europe sans la Grèce ».
Parfum de retrouvailles
Depuis qu’il est arrivé à Athènes, hier, il y a comme un parfum de retrouvailles qui accompagne cette visite du président français. Pour Alexis Tsipras, « la France est un partenaire précieux. Ce sont les moments difficiles qui unissent les hommes ». Hollande et Tsipras sont alliés pour une Europe de la solidarité et de la croissance. François Hollande a d’ailleurs rappelé l’engagement de l’Europe à renégocier la dette grecque et la mise en œuvre des réformes.
Alexis Tsipras, lui, a dénoncé les forces conservatrices qui veulent remettre sur la table le maintien de la Grèce dans la zone euro. François Hollande a affirmé, par ailleurs, « la question du "Grexit" est derrière nous ».