Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet
« L'avenir n'appartient pas à ceux qui cherchent à construire des murs et exploiter la peur », a lancé Ban Ki-moon à l'ouverture de la conférence. Une critique du secrétaire général de l'ONU directement adressée au Premier ministre hongrois, qui a érigé des barrières à sa frontière. Mais Viktor Orban n'a pas fléchi et a défendu sa ligne dure. Il propose l'introduction de « quotas mondiaux » pour la répartition des réfugiés.
« L'Europe ne va pas être capable de supporter ce fardeau à elle seule, a-t-il affirmé. S'il n'y a pas de changement dans la tendance actuelle, l'Europe sera déstabilisée. C'est pourquoi je presse le secrétaire général d'initier des négociations pour partager ce fardeau sur le plan mondial. Tous les pays partie prenante de la politique internationale devront accueillir des migrants sur leur sol dans le cadre d'un système mondial de quotas. »
Quelque 275 000 migrants sont arrivés en Hongrie depuis le début de l'année, mais la plupart n'ont fait que transiter par le pays, notamment pour rejoindre l'Allemagne.