Avec notre correspondante à Rome, Anne Tréca
Au début de l'été, les autorités italiennes se préparaient à un afflux massif de migrants. La météo clémente, une mer calme, toutes les conditions étaient réunies pour entraîner un record d'immigration. Mais dans les faits, ce ne fut pas le cas.
Les migrants ont certes continué d'être secourus nombreux au large des côtes libyennes par les bateaux européens. Les garde-côtes italiens, les organisations humanitaires ont été à la manœuvre, avec parfois plusieurs milliers de débarquements en un ou deux jours. Mais finalement, en Italie, au mois d'août, 13 000 nouveaux migrants ont été recensés, c'est-à-dire presque moitié moins de personnes que l'an passé à la même époque.
Ils sont désormais à une écrasante majorité originaires de pays de l'Afrique subsaharienne, avec en particulier encore de très nombreux Erythréens. Autrefois très présents sur la route du Sud, les Syriens semblent désormais privilégier la route des Balkans.
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