Débat télévisé en Grèce: gauche et droite peinent à convaincre

Les Grecs se rendent aux urnes dimanche. La campagne électorale est jusqu'ici plutôt tranquille. Ce lundi les deux candidats principaux se sont rencontrés pour un débat à la télévision. Le premier exercice de ce style, plutôt mou, avait rassemblé six candidats la semaine dernière. Cette fois-ci, les discussions ont été un peu plus vives, mais les programmes respectifs, liés au plan d'aide, ont donc été peu développés.

Avec notre correspondante à Athènes,  Charlotte Stiévenart

Le débat a duré un peu plus de deux heures sur le plateau de télévision à fond bleu de la chaine publique ERT. Le leader de la gauche radicale Alexis Tsipras et son opposant conservateur Evangelos Meïmarakis ont répondu aux questions des journalistes. Avec comme sujet, l'immigration, les privatisations ou les réformes en général.

Si les candidats ont essayé de se différencier sur certains points, ils ont d'abord commencé par discuter coalition. Toujours impossible avec la Nouvelle démocratie, selon Alexis Tsipras qui a parlé d'une union contre nature. Pour son opposant, c'est la seule solution pour mettre en place les réformes du mémorandum.

Les deux candidats se sont aussi attaqués sur leur bilan. Evangelos Meïmarakis a accusé l'ancien Premier ministre de ne pas avoir tenu ses promesses. Pour Alexis Tsipras, ce sont les partis traditionnels comme Nouvelle démocracie qui ont mis le pays à genou.

L'idée du débat, c'était de convaincre les indécis. Mais difficile en ce moment de passionner les Grecs pour ce troisième vote de l'année. Pour une partie des électeurs, les différences entre les partis ont fondu avec la signature du troisième mémorandum.

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