Avec notre correspondant à Vienne, Blaise Gauquelin
Pour pouvoir vérifier que la République islamique ne va pas se doter de la bombe, l’AIEA va devoir envoyer des inspecteurs en Iran pendant les quinze premières années. Elle a fait ses calculs et a présenté la facture ce mardi, et ce par la voix de son directeur général, le Japonais Yukiya Amano :
« L’Agence a besoin de fonds de manière urgente. Nous estimons que la mise en place des inspections voulues par l’accord va provoquer une dépense par l’Agence d’environ 9,2 millions d’euros par an. »
Les États-Unis promettent que l’AIEA ne manquera jamais d’argent pour mener à bien sa mission. Washington a déjà demandé à ses alliés les plus proches de financer l’Agence. L’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont déjà donné leur feu vert, selon un diplomate interrogé par Associated Press. La France devrait elle aussi couvrir une bonne partie de ces coûts importants. C’est le prix de la paix et c’est beaucoup moins cher que la guerre, ironise-t-on dans les couloirs de l’Agence.