Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le chef de la diplomatie française a toujours joué la fermeté dans les négociations sur le nucléaire. Mais à Vienne, peu avant la conclusion de l'accord nucléaire, il avait affirmé que les sociétés françaises ne seront pas pénalisées par cette politique.
Mardi, le ministre iranien de l’Industrie a déclaré que les constructeurs français devront payer pour le non-respect de leur engagement passé. Le patron de la principale compagnie automobile iranienne Iran Khodro a ajouté peu après que le constructeur Peugeot qui avait longtemps dominé le marché iranien ne devrait pas avoir de nouveau contrat si facilement.
En 2012, la compagnie française avait quitté l’Iran en raison des sanctions internationales. Des médias et responsables conservateurs ont également critiqué le rôle de Laurent Fabius dans les années 1980, alors qu’il était Premier ministre lors de l’affaire du sang contaminé.
A l’époque une société française avait distribué des produits sanguins contaminés par le virus du sida dans plusieurs pays, notamment en Iran. Selon les médias iraniens, plus de 1 000 personnes ont été contaminées et près de deux cents ont trouvé la mort depuis.