Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Une explication détaillée de l’accord de Vienne, un rejet, point par point, des critiques émises par les Républicains et l’exposé froid de la seule alternative à cet accord sur le nucléaire iranien, à savoir une guerre au Proche-Orient : Barack Obama, dans un cours magistral d’une heure, a exposé ses arguments en faveur du texte devant les étudiants de Washington.
« Si le Congrès tue cet accord, nous perdrons plus que des restrictions sur le programme nucléaire iranien. Nous perdrons quelque chose de plus précieux : la crédibilité de l’Amérique en tant que leader de la diplomatie, la crédibilité de l’Amérique comme pierre angulaire de la communauté internationale », a-t-il martelé.
Une nouvelle aide militaire pour Israël
Barack Obama doit convaincre les Américains. Pour ne pas subir un revers au Congrès, il doit persuader les Démocrates que Washington n’abandonne pas Israël car c’est ce qui fait hésiter certains élus.
Le président des Etats-Unis promet une nouvelle aide militaire pour l’Etat hébreu, mais il maintient son point de vue. « Je le reconnais, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu n’est pas d’accord. Je ne mets pas sa sincérité en doute, mais je pense qu’il a tort. Je crois que les faits sont en faveur de cet accord », a-t-il argumenté.
Le Congrès américain se prononcera en septembre sur l’accord sur le nucléaire iranien. Et pour cela, la Maison Blanche a besoin de soutiens politiques et de sondages d’opinion en faveur de ce texte. Le lobbying intense va continuer pendant la vacance parlementaire qui commence le 10 août prochain.