avec notre correspondante à Copenhague, Sung Shim Courier
Les négociations entre les quatre partis de la coalition de la droite danoise s'annoncent tendues. Kristian Thulesen Dahl, le président du DF a déjà fait savoir qu'il avait des revendications sur lesquelles il ne ferait aucune concession. Les quatre partis de sa coalition doivent trouver un accord sur des thèmes comme le développement du secteur public, la position du Danemark dans l'UE, l'introduction éventuelle de barrières frontalières et les indemnités de chômage.
Kristian Thulesen Dahl n'a pas encore dit si son parti entrerait au gouvernement. « Le plus important, c'est l'influence politique et non le pouvoir », a-t-il déclaré alors que son parti connaît un tournant historique.
C'est Lars Lokke Rasmussen, Premier ministre entre 2009 et 2011 qui est donc pressenti pour le poste de chef du futur gouvernement. Mais, une chose est certaine selon le professeur Martin Lemberg-Pedersen de l'université de Copenhague, « après une telle victoire du DF, il faut s'attendre à ce que le Danemark durcisse sa législation sur l'immigration ». Peu importe qu'il décide ou pas d'entrer dans un gouvernement.