L'Etat russe devra débourser près de 715 millions d'euros pour verser les compensations aux déposants de Transportny. Et c'est l'agence publique de l'assurance des dépôts qui est chargée de verser cet argent aux clients de cet établissement moscovite.
Si l'établissement en question n'est que de taille moyenne, classé 103e sur plus de 800 que compte le pays, il s'agit de la faillite la plus coûteuse que l'agence aura à gérer.
Les faillites se multiplient dans le secteur bancaire russe mis à rude épreuve par l'effondrement du rouble, en raison de la chute des cours du pétrole et des sanctions occidentales. Depuis début 2014, c'est une centaine de banques qui ont déjà disparu. Les motifs de fermeture sont multiples : blanchiment d'argent ou violation des lois bancaires sont les plus courants.
En retirant sa licence à Transportny, la Banque centrale a indiqué que cet établissement menait une politique trop risquée. C'est cette politique qui aurait conduit à un niveau insuffisant de capital et, donc, à sa faillite.