A Riga, l’UE tente de trouver des solutions sans froisser Moscou

Des représentants des 28 pays de l’Union européenne et les six membres du Partenariat oriental (Ukraine, Géorgie, Biélorussie, Arménie, Moldavie et Azerbaïdjan) sont réunis en sommet à Riga depuis jeudi 21 mai au soir. Au cœur de ce rassemblement, la situation avec la Russie et le fonctionnement du partenariat.

Avec notre correspondante dans la région, Marielle Vitureau

Lors de leur arrivée jeudi soir pour le dîner tous les dirigeants ont rappelé l’importance de l’existence de ce Partenariat oriental, destiné à aider ces six pays à se transformer. Pourtant les conclusions attendues semblent bien peu prometteuses au regard des attentes de certains.

L’Ukraine et la Géorgie qui espéraient un assouplissement du régime des visas dès aujourd’hui, ont reçu une liste de réformes à réaliser et l’assurance de l’obtenir dès que possible. Le mot clé de ce sommet est donc le sur-mesure, comme l’a dit Donald Tusk le président du Conseil européen. Chacun des six pays doit désormais avancer à son rythme, selon ses objectifs, comme cela devrait être noté dans la déclaration finale.

Une manière de prendre en compte la pression russe dans la région qui ne veut pas lâcher ses pays de sa sphère d’influence. Mais Donald Tusk l’a bien répété, ce n’est pas un sommet contre la Russie. Selon nos sources, les discussions jeudi soir ont porté sur l’avenir de la région de manière plus générale : la situation en Ukraine, en Géorgie. Vendredi matin, les Européens et leurs partenaires se pencheront plus concrètement sur le partenariat et son avenir. Un rapport sur cette politique lancée en 2009 est attendu pour la fin de l’année.

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