La rencontre lundi 23 mars entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et la chancelière allemande Angela Merkel était décisive pour la Grèce. Après ce tête-à-tête à Berlin, le climat a changé entre les deux pays, assure le ministre grec de l'Economie, Georges Stathakis.
C'est sur cela que le ministre fonde son espoir d’arriver à un accord au début de la semaine prochaine avec les créanciers européens à la fois sur les réformes proposées par Athènes et sur le versement des fonds. Car il y a urgence.
Si le pays n'obtient pas la dernière tranche de prêts de sept milliards d’euros, les caisses de l’Etat seront vides d’ici à début avril. Cette tranche fait partie d'un plan de sauvetage de 240 milliards d'euros accordé à Athènes depuis 2010.
Privé des marchés d'emprunts à moyen et long terme, l'Etat grec ne peut honorer ses dettes que grâce à ces prêts internationaux. D'ici août, le pays doit rembourser 15,5 milliards d'euros.