Conseil européen: l’UE salue une «confiance» retrouvée avec Athènes

Le Conseil européen s’est achevé à Bruxelles. Pendant deux jours les dirigeants de l’Union ont parlé de l’Ukraine, de l’énergie en Europe, du nucléaire iranien et ont rendu hommage aux victimes des attaques terroristes en Tunisie. Ils ont aussi et surtout parlé de la Grèce dont les caisses sont vides et qui a besoin d’une nouvelle aide de Bruxelles d’ici à la fin du mois. Le Premier ministre Grec Alexis Tsipras est venu plaider sa cause à l’occasion d’un mini sommet politique.

Un « esprit de confiance » retrouvé entre la Grèce et ses partenaires européens, voilà comment les dirigeants réunis à Bruxelles résument ces deux jours de sommet. Une « confiance mutuelle » restaurée au travers d’une réunion informelle qui s’est terminée au cœur de la nuit vendredi, en présence notamment du président du Conseil, du Premier ministre grec et des chefs d’Etat français et allemands.

« Je crois que ce fut une réunion importante pour reconstruire la confiance », a ainsi insisté Donald Tusk en clôture du sommet. Le président du Conseil européen a toutefois renvoyé toute décision technique devant l’Eurogroupe et sous condition du respect de l’accord du 20 février, au terme duquel Athènes doit présenter rapidement des réformes.

Oui mais voilà, les caisses des banques helléniques sont vides, et le chef du gouvernement grec Alexis Tsipras demande de nouveaux fonds. Réponse du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker : « Je crois que la Grèce, qui connaît un problème social sérieux, a besoin de l’aide qui viendrait du budget européen. Restent disponibles à peu près deux milliards d’euros pour l’année 2015. »

Ces deux milliards d’euros sortis du chapeau des fonds européens ne doivent pas servir à renflouer les caisses de l’Etat grec, a encore insisté le président de la Commission européenne. Mais pour l’instant il y a urgence, Athènes a besoin d’argent frais pour faire face aux échéances de ses créanciers d’ici à la fin du mois.

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