Avec notre envoyé spécial à Dnipropetrovsk, Grégoire Lory
Les atterrissages se sont succédé toute l’après-midi, mardi. Malgré une météo difficile sur une grande partie de l’Europe, les trois avions-cargos chargés d’aide humanitaire sont arrivés comme prévu à Dnipropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine. Les appareils ont transporté près de 90 tonnes de matériel. Ces palettes remplies de sacs de couchage, de couvertures, de générateurs électriques et même d’équipements de cuisine ont immédiatement été stockées dans des camions qui devaient partir dans les prochaines heures.
Pour Claus Sorensen, directeur général de l’aide humanitaire de la Commission européenne, cette première étape est un succès. Il pense déjà à l’avenir : « Je n’exclus pas qu’il y ait d’autres vols, explique-t-il. Pour l’instant, nous sommes en train d’étudier les dernières listes de besoins qui nous ont été transmises par les autorités. Je constate qu’elles mettent plutôt l’accent maintenant sur les médicaments. Ça ne pèse pas très lourd, donc ça vaudra peut-être la peine qu’un autre avion vienne. »
D’un point de vue logistique, l’aide européenne est en bonne voie, mais l’enjeu est désormais politique. La Commission négocie désormais avec les autorités ukrainiennes pour lever les derniers obstacles, principalement fiscaux et administratifs.