Le Premier ministre grec estime que ses créanciers, Union européenne, Banque centrale européenne et FMI devraient alléger la dette publique en guise de récompense pour les réformes entreprises depuis 2010.
Après six ans de récession et un PIB en recul de 25%, la Grèce a enfin renoué avec la croissance. Et les finances publiques se sont redressées sous la tutelle sévère de l'Union européenne et du FMI. Le plan d'aide de 240 milliards d'euros accordé a Athènes sous forme de prêts et non de dons a alourdi la dette publique qui atteint 318 milliards d'euros soit 175% du PIB.
Antonis Samaras rappelle que l'Union européenne n'a pas exclu un nouvel allégement de la dette. Toutefois la Grèce a déjà bénéficié de la part de ses créanciers d'un effacement de 125 milliards d'euros de dette en 2012 et la troïka qui supervise le programme d'aide souligne que du retard a été pris dans les réformes. D'ici quelques semaines, la Grèce devrait cependant rejoindre le Portugal et l'Irlande parmi les pays qui se sont affranchis de l'aide européenne.