Il s’agit de 17 600 soldats, déployés dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, face au bassin du Donbass ukrainien, en proie aux combats entre les séparatistes pro-russes et l’armée gouvernementale. L’annonce du retrait tombe juste avant deux importantes rencontres internationales sur l’Ukraine.
Ce mardi 14 octobre à Paris, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov rencontrera son homologue américain John Kerry. Puis vendredi à Milan, Vladimir Poutine s’entretiendra avec le président ukrainien Petro Porochenko, accompagné de plusieurs dirigeants européens, dont Angela Merkel et David Cameron.
Quatrième annonce de retrait
Ce n’est pas la première fois que Moscou annonce un retrait de ses soldats de la frontière ukrainienne juste avant des événements qui pourraient tourner à l’avantage de l’Ukraine, pour se montrer pacifique et plein de bonnes intentions.
En mai dernier, à quelques jours de l’élection présidentielle en Ukraine, Poutine avait déjà ordonné le retrait des milliers de soldats déployés près de la frontière, mais cela n’a jamais été suivi d’effet. Déjà à l’époque, le secrétaire général de l’Otan a remarqué que c’était « la troisième déclaration du genre » de Poutine, mais personne n’avait vu aucun retrait.
Aujourd’hui, après quatre annonces de retrait, le Kremlin confirme officiellement qu’il lui reste toujours les mêmes troupes à retirer du même endroit.