Le bras de fer entre Barcelone et Madrid se poursuit. Sans attendre l’avis des juges de la Cour constitutionnelle, qui doivent statuer sur la légalité ou non de cette consultation populaire, les partis catalans pro indépendantistes sont tombés d’accord pour maintenir le referendum consultatif du 9 novembre sur l’indépendance de la Catalogne.
Madrid a annoncé que cette décision allait être attaquée. La vice-présidente Soraya Saenz de Santamaria a réagi en disant que personne en Espagne en dehors des tribunaux ne pouvait décider soi-même « ce qui est légal et ce qui ne l'est pas ». Dans son recours devant le Tribunal constitutionnel, le gouvernement va intégrer ce qu’il considère comme un nouveau manquement des indépendantistes catalans.
Le gouvernement conservateur à Madrid considère que ce référendum, même consultatif, est anticonstitutionnel et il entend l'interdire. Échaudés par une précédente décision du Tribunal constitutionnel, les nationalistes catalans considèrent devoir être les seuls à décider de leur avenir.