Avec notre envoyée spéciale à Edimbourg, Béatrice Leveillé
Dans le centre d’Edimbourg, le « oui » est partout : des « yes » à la craie dessinés sur la chaussée, des statues affublées de chapeau sur lesquelles on a collé un pin’s et partout des autocollants en faveur de l’indépendance. Le « non » est beaucoup moins présent pour ne pas dire absent, il s’affiche sur quelques fenêtres. Une campagne discrète et malmenée par les indépendantistes qui ont envahi l’espace public.
Les indépendantistes ont pourtant bénéficié de deux fois moins de financement que les unionistes. Très organisés depuis le début, ils ont fait du porte-à-porte, créé des événements, mis en ligne tous leurs exploits et rallié ainsi grâce aux réseaux sociaux une majorité de jeunes. Ils savent aussi se faire entendre en circulant en ville avec des mégaphones ou plus simplement avec une guitare sur l’avenue qui mène au château.
Trois sondages publiés mardi soir donnent la victoire, avec 52% des voix, aux unionistes partisans du maintien de l'Ecosse au sein du Royaume-Uni. Mais, il y a beaucoup d'indécis, entre 8% et 14% des électeurs, selon ces enquêtes.