Avec notre bureau à Bruxelles,
Les Européens tiendront compte de l’évolution de la situation en Ukraine orientale avant d’appliquer les nouvelles sanctions économiques. La parution au Journal officiel n’interviendra que dans les prochains jours et non ce mardi comme initialement envisagé.
On savait que les gouvernements tchèque et surtout slovaque avaient des réticences de fond quant au principe de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, mais samedi, ils avaient tous deux levé leurs objections. Ce sont probablement eux qui sont à l’origine de ces négociations de dernière minute sur les modalités d’application de ces sanctions.
Par conséquent, cela repousse aussi la publication du contenu de ces sanctions dont on sait qu’elles toucheront les mêmes secteurs que ceux frappés par les premières sanctions économiques en août : armement, énergie ou marchés financiers par exemple. On évoque les noms de Gazprom, Rosneft et Transneft. On parle d’une interdiction pour les Européens d’acheter des obligations russes. De la même manière, les interdictions de visas Schengen et la confiscation des avoirs seront étendues à des oligarques russes, des dirigeants criméens et des séparatistes du Donbass.