Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
51% pour le « oui » contre 49% pour le « non », l’avancée est ténue et elle ne prend pas en compte les indécis, mais elle est hautement symbolique et à moins de deux semaines du référendum, c’est la bonne nouvelle qu’attendait le dirigeant écossais Alex Salmond. Les partisans du « oui » parlent d’ailleurs d’une percée décisive que rien ne peut désormais arrêter.
Les indépendantistes font aussi remarquer qu’ils gagnent le soutien des électeurs travaillistes et des femmes qui étaient jusqu’à présent plutôt réticents. En revanche dans le camp du « non », on accuse le coup et bien qu’ils affirment le contraire on sent un vent de panique gagner les défenseurs de l’Union. Pour le travailliste Alistair Darling qui a mené depuis le début la campagne pour le « non », « ce sondage doit servir d’avertissement à tous ceux qui pensaient que le référendum était une affaire entendue » et il appelle les anti-indépendantistes à faire entendre leur voix plus fermement.
Le Premier ministre David Cameron refuse lui de se laisser ébranler et affirme que la stratégie reste la même. Malgré tout, juste au cas où, les partisans du « non » pourraient selon la presse, proposer aux Ecossais d’accroître leur autonomie. Une offre de dernière minute dans l’espoir d’inverser la tendance.