Avec notre bureau de Bruxelles,
Lors de ce sommet de Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas adopté de nouvelles sanctions contre la Russie. Mais les Vingt-Huit ont demandé à la Commission européenne d’élaborer en une semaine un renforcement des mesures de rétorsion économique. L’Union européenne accorde ainsi un délai à Moscou pour revoir sa politique à l’égard de l’Ukraine et pour essayer de ramener toutes les parties à la table des négociations.
« Point particulièrement dangereux »
En fonction de l’évolution de la situation, les Vingt-Huit prendront alors leur décision de renforcer ou non les sanctions. Mais les responsables européens veulent agir vite car le conflit sur le terrain atteint un « point particulièrement dangereux », selon le président français. François Hollande précise d’ailleurs qu’il ne sera pas nécessaire de convoquer un nouveau sommet pour donner un éventuel feu vert à ces nouvelles dispositions.
Approfondissement des sanctions
Selon la chancelière allemande Angela Merkel ces mesures de rétorsion pourraient toucher les secteurs de la finance et de l’énergie. Autrement dit, il s’agirait d’un approfondissement des sanctions déjà mises en œuvre depuis le 1er août. La Commission s’est engagée à l’issue de ce sommet à répondre dans les plus brefs délais à la demande des chefs d’Etat et de gouvernement. Son président avait d’ailleurs prévenu plus tôt dans la journée que l’institution avait déjà travaillé sur de nouvelles options.