Avec notre bureau de Bruxelles,
Des troupes d’élite néerlandaises, fusiliers-marins et parachutistes, avaient été placées en alerte dès vendredi soir 25 juillet en vue d’un éventuel déploiement en Ukraine. Plusieurs parlementaires bataves avaient réclamé l’envoi d’un détachement important afin de sécuriser la zone où le MH17 s’est écrasé. Ces soldats ne partiront pas, a décidé le gouvernement des Pays-Bas, estimant que l’arrivée sur place de troupes étrangères au conflit ne pourrait en fin de compte que contribuer à l’escalade.
Selon le Premier ministre Mark Rutte, une mission militaire ne pourrait pas aider les enquêteurs à réaliser les priorités, à savoir retrouver plusieurs dizaines de corps qui n’ont pas encore été récupérés. Sur les 298 personnes à bord du MH17, seules 227 dépouilles mortelles sont arrivées aux Pays-Bas.
Le gouvernement néerlandais a toutefois décidé de doubler les équipes sur place pour arriver à 60 experts en médecine légale et cent membres de la maréchaussée royale.
Accompagné de son homologue australienne, le ministre néerlandais des Affaires étrangères doit tenter ce lundi 28 juillet à Kiev d’obtenir que les gendarmes puissent être armés, ce qui n’est pas le cas pour l’instant.