Avec notre bureau de Bruxelles,
Les parlementaires néerlandais réclamaient depuis le jour même de la catastrophe d’être tenus informés par le gouvernement des contacts diplomatiques et des avancées de l’enquête sur le terrain.
Les Pays-Bas se sont vus confier la direction de l’enquête et ils ont déjà envoyé des équipes d’experts en Ukraine, mais le Premier ministre Mark Rutte leur a dépeint une situation où le travail quotidien est particulièrement compliqué.
« Avec le contexte dans lequel nous opérons actuellement, nous devons réévaluer la sécurité quotidiennement, explique Mark Rutte. C’est notre coordinateur national qui s’en charge tous les jours sur la base d’informations de nos services de renseignements, de l’OSCE et d’autres sources. Il évalue les conditions de sécurité. Alors, il est vrai que les séparatistes ont affirmé trouver important que nous soyons aussi sur place pour y effectuer notre travail, mais la région n’est pas sûre. Ça veut dire que nous devons en permanence soupeser ce qu’il est possible de faire ou non. »
Les Pays-Bas ont déjà envoyé sur place 40 gendarmes de la Maréchaussée royale, mais ils ne sont pas armés pour l’instant. Le gouvernement néerlandais étudie la possibilité d’envoyer, pour la sécurité de leur personnel, un détachement de fusiliers marins, les troupes d’élite néerlandaises. Mais la décision ne sera pas prise avant ce week-end.
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