Avec notre bureau de Bruxelles,
Cette succession au poste de commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires va bien au-delà du simple jeu des chaises musicales. Ce portefeuille est l’un des postes clés de la Commission, une exposition renforcée par la crise financière au point de faire du commissaire sortant Olli Rehn le symbole de la politique d’austérité menée par l’institution.
Cette même crise a d’ailleurs renforcé les prérogatives de la fonction. A travers le semestre européen, le commissaire est davantage impliqué dans la mise en œuvre des politiques économiques et budgétaires des Etats membres. Il surveille, émet des recommandations et il peut, le cas échéant, sanctionner un pays.
Fauteuil convoité
Ces attributions font de ce fauteuil l’un des plus convoités. L’ancien ministre français des Finances, Pierre Moscovici, ne se cache pas ainsi de vouloir le poste. Mais en l’état actuel des choses, c’est bien le nouveau commissaire aux Affaires économiques, Jyrki Katainen, qui est en position de force. Cette fonction est un tremplin qu’il compte bien utiliser à l’automne 2014 lors du renouvellement de la Commission.