Plusieurs points ont été évoqués lors de cet entretien téléphonique. D'abord, les deux dirigeants européens ont appelé le président russe à user de son influence pour permettre une désescalade dans l'est de l'Ukraine.
En évoquant l'attaque de ce samedi matin attribuée à des rebelles pro-russes, François Hollande et Angela Merkel ont dit l'importance de parvenir rapidement à un cessez-le-feu. Il faut notamment, disent-ils, que Vladimir Poutine empêche le transfert de combattants et d'armes depuis la Russie. Il faut aussi que le président russe appelle les séparatistes à cesser les combats.
Les Européens assistent à une réunion ce samedi soir à Kiev entre Russes et Ukrainiens pour relancer les négociations sur le gaz. La société russe Gazprom a menacé d'une coupure de ses approvisionnements dès lundi si Kiev ne payait pas ses arriérés.
Angela Merkel et François Hollande ont rappelé au président russe l'espoir qu'avait fait naître la semaine dernière la poignée de main échangée avec son homologue ukrainien Petro Porochenko. C'était lors des commémorations du Débarquement. Une image qui semble bien lointaine désormais.