« Nous ne voulons pas de nouvelles sanctions. Nous voulons une coopération étroite avec la Russie, mais si de nouvelles mesures sont inévitables, nous en déciderons de façon unanime ». Angela Merkel a souligné devant les députés allemands que la menace occidentale demeurait. La chancelière a dénoncé les transferts présumés de combattants et d’armes en provenance de Russie et appelé Vladimir Poutine, qu’elle rencontrera en marge des cérémonies du débarquement allié en Normandie vendredi, à faire jouer son influence sur les forces séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine pour permettre une désescalade de la situation.
Angela Merkel a par ailleurs réitéré son soutien au conservateur luxembourgeois Jean-Claude Juncker pour prendre la tête de la Commission européenne, rappelant à deux reprises que l’accord entre les chefs d’Etat et de gouvernement sur un nom se faisait à la majorité qualifiée. Une façon comme une autre de rappeler que les résistances de certains, à commencer par la Grande-Bretagne, pouvaient être surmontées. Mais Angela Merkel veut prendre en compte les réticences britanniques et éviter toute décision brusquant son allié David Cameron.